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HISTOIRE DES PLAINES D'ABRAHAM

Abraham Martin (1589-1684)

Abraham Martin était pilote à bord du vaisseau du roi de France. Il reçut 32 arpents de la part du chirurgien du bateau qu'il pilotait. Sa terre ne touchait pas aux limites actuelles du Parc: elle occupait le quadrilatère formé par la Côte d'Abraham (qui porte son nom), la rue St-Gabrlel, la Côte Ste-Geneviève et la rue Claire-Fontaine. Cette dernière s'appelle ainsi parce qu'Abraham Martin empruntait, avec ses animaux, ce qui était à l'époque un sentier qui menait à une fontaine. L'appellation "Plaines d'Abraham" vient d'Abraham Martin parce qu'il était le premier laïc à s'installer sur ce qu'on avait appelé jusque-là "les Hauteurs de Québec".

Bataille des plaines d'Abraham (1759)

L'affrontement eut lieu le 13 septembre 1759 entre les forces françaises, sous les ordres du marquis de Montcalm, et les forces britanniques, sous le commandement du général James Wolfe. Au lever du soleil environ 10 000 hommes étaient alignés, prêts à combattre. La bataille ne dura qu'un quart d'heure et donna la victoire aux Britanniques. Quoique de courte durée, la bataille coûta la vie aux deux grands protagonistes, le général Wolfe et le marquis de Montcalm et fit plusieurs morts et blessés. La ligne de feu se situait à la hauteur de la rue Salaberry.

Bataille de Ste-Foy (1760)

L'affrontement eut lieu le 28 avril 1760 entre les troupes françaises du chevalier de Lévis et les troupes britanniques du général James Murray. Cette deuxième bataille sur le promontoire de Québec fut plus meurtrière que la première et les Français en sortirent victorieux. Ils échouèrent cependant dans leur tentative de reprendre la ville. Cette bataille prit place beaucoup plus à l'ouest par rapport à celle de l'année précédente, mais comme cette dernière, elle s'étendait sur tout le promontoire.

Piste de course de chevaux (1767-1847)

La piste se trouvait environ à l'emplacement de la piste de jogging actuellement. La première course a eu lieu en 1767. Il faut attendre le début du XIXe siècle pour assister aux premières courses "organisées". A l'été de 1808, une dizaine de jours de compétitions hippiques sont organisés sur les Plaines par de riches marchands et des militaires britanniques. Mais l'endroit devient trop "populaire" et, en 1847, pour fuir les spectateurs indésirables on déménage les courses à l'Ancienne-Lorette.

Invasion Américaine (1775)

Les Américains, en guerre avec les Britanniques, assiégèrent et attaquèrent finalement la ville de Québec le 31 décembre 1775. La bataille eut lieu dans la basse-ville mais le siège qui s'en suivit s'est fait en partie sur les Plaines, aux portes de la ville. De plus, c'est la raison d'être des tours Martello. En effet c'est suite à cette attaque avortée que les Britanniques décidèrent de fortifier les Hauteurs d'Abraham.

Citadelle temporaire (1779-1783)

D'après les plans de l'ingénieur William Twiss, les Britanniques font construire une citadelle temporaire sur la partie la plus élevée du Cap-aux-Diamants. Cette première citadelle débordait de la citadelle actuelle. L'avenue du Cap-aux-Diamants contourne ses vestiges de terre et de bois.

Construction des tours Martello (1808-1811)

En 1812, les tours sont armées et prêtes à servir. Les tours Martello, comme la Citadelle d'ailleurs, ne seront jamais attaquées. Une deuxième invasion est tentée par les Américains en 1812 mais ceux-ci sont arrêtés à Châteauguay par Michel de Salaberry et ses hommes. La construction des toits ne se fait qu'en 1823 alors que l'on constate que l'infiltration de l'eau cause beaucoup de dommage à la maçonnerie et aux pièces d'artillerie.

Observatoire astronomique de Québec (1864-1930)

Il a été construit par le ministère de la Marine et des Pêcheries pour donner l'heure juste aux bateaux qui entraient dans le port de Québec. L'avancement des moyens de communication et plus particulièrement de la radio, ont rendu ce service désuet car les navigateurs prenaient désormais leur information directement de Victoria et d'Ottawa qui diffusaient partout dans le Canada. Lors de sa démolition, les services météorologiques ont été déménagés à la nouvelle station météorologique construite en 1935 au 385 rue Wilfrid Laurier. Le bâtiment et ses annexes furent démolis en 1936 et sont aujourd'hui remplacés par la Fontaine du Centenaire et un cadran solaire qui rappelle la longue vocation de ce site.

La prison de Québec (1867-1967)

Après avoir servi de prison pendant près de 100 ans et d'auberge de jeunesse pendant quelques mois seulement, le bâtiment dessiné par Charles Baillairgé fait aujourd'hui partie du Musée du Québec. L'aile est occupée depuis 1992 par le Centre d'interprétation du parc des Champs-de-Bataille.

Club de golf "Royal Québec" (1874-1915)

Situé entre les tours Martello nos 1 et 2 et la Citadelle, le club de golf occupait les "Cove Fields", terrain qui n'avait servi jusque-là qu'à des parades et exercices militaires. Il était composé de 14 trous: on refaisait quatre d'entre eux pour compléter les 18 trous réglementaires. Au début, le terrain était entretenu par les vaches d'un éleveur qui habitait tout près; elles furent plus tard remplacées par une faucheuse tirée par un cheval. La pratique du golf devenant de plus en plus dangereuse pour les touristes, le club déménagea à Boischatel en 1922 où il est encore aujourd'hui.

Québec Skating Club (1877-1918)

Aussi appelé le "Quebec Food Show" et le "Pavillon des patineurs", il fut d'abord construit du côté nord de la Grande-Allée puis, après son incendie en 1889, du côté sud. Le pavillon servait d'emplacement pour des expositions agricoles et horticoles l'été et de patinoire l'hiver. C'est là que pendant deux années consécutives (1912-13) la coupe Stanley fut gagnée pour la première fois par les Bull-Dogs de Québec. Le Quebec Skating Club est en quelque sorte l'ancêtre du Parc actuel de l'exposition. Il fut incendié en 1918 et ne fut jamais reconstruit.

Laboratoire de l'Arsenal (1884-1938)

Aussi appelé le laboratoire des "Cove Fields", le laboratoire de l'arsenal était une annexe de la Cartoucherie de Québec alors située au Parc de l'artillerie. Il s'agissait d'un atelier de remplissage et de montage où, au fil des ans, de 100 à 200 femmes (main-d'oeuvre bon marché et très méticuleuse) se sont relayées pour la fabrication de cartouches et d'obus. Plusieurs petits bâtiments, d'un confort très précaire, étaient séparés les uns des autres par des amoncellements de terre pour limiter les dégâts en cas d'explosion.

Armurerie Ross (1902-1931)

Aussi appelée "Ross Rifle" du nom de son propriétaire Charles Ross, plus de 100 personnes y travaillaient. L'usine a été le fournisseur officiel pour l'armée canadienne jusqu'à ce que l'on constate que le fusil Ross était plus dangereux pour son utilisateur que pour celui qui se trouvait en face car il pouvait facilement exploser lors de son maniement. L'usine fut démolie dans les années 30 pour faire place au réservoir municipal.
 

Démolition de la tour Martello no 3 (1905)

De même dimension que la tour no 2, elle était située en face du Grand Théâtre. Elle fut démolie au mois d'août 1905, trois ans avant la création de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) pour faire place à un pavillon de l'hôpital Jeffery Hale.

Création de la Commission des champs de bataille nationaux (1908)

La création du parc des Champs-de-Bataille s'inscrit dans un mouvement international qui voulait que toutes les villes importantes du monde possèdent un parc urbain. C'était une question de mode mais c'était aussi une question d'insalubrité dont souffrait également la ville de Québec. Depuis 1901 il existait un parc municipal (le terrain des sports situé devant le Musée du Québec) cédé par les Ursulines à la ville de Québec en échange de quelques privilèges, mais on pense à un parc national et historique, beaucoup plus grand. En 1908 on créa la CCBN en lui donnant un double mandat. Le premier était de commémorer les fêtes du tricentenaire de la ville de Québec (1608-1908), et le deuxième est d'acquérir, de préserver et de mettre en valeur les terrains où ont eu lieu les batailles de 1759 et 1760.

Fêtes du Tricentenaire (1908)

Les fêtes ont eu lieu à Québec du 22 au 29 juillet. Ce fut un événement national. Quatre représentations des "Pageants" (grande fresque historique où plus de 1 500 figurants et musiciens ont fait revivre aux spectateurs les grands moments de l'histoire de la Nouvelle-France et du Canada) ont été présentées sur les plaines d'Abraham en présence d'invités d'honneur venus de partout dans le monde. Des parades dans les rues, la reconstitution du bateau de Samuel de Champlain le "Don de Dieu" et de son "Abitation" et de spectaculaires feux d'artifices complétèrent les festivités. On organise une "ville de tentes" (750) sur les Plaines pouvant loger jusqu'à 3200 personnes.

Acquisition de terrains (1908-1954)

Une souscription publique a permis d'amasser environ 300 000 $. Cette somme, doublée par des subventions provenant des différents paliers de gouvernement municipal, provinciaux (Québec et Ontario) et fédéral a permis à la CCBN de procéder aux acquisitions de terrains. Au fil des ans, celle-ci a dû négocier avec les communautés religieuses, le gouvernement du Québec, des particuliers, la ville de Sillery et la Défense nationale. Les dernières acquisitions sont le stationnement Laurier en 1990 (face au YMCA) et le 835 avenue Wilfrid Laurier en 1996 (l'ancien quartier général de la Réserve navale), à côté du Manège militaire.

Monument Montcalm (1911)

 

Le 17 juillet 1910, on inaugure un monument à la mémoire de Montcalm à Vestrie-Candiac, ville natale de Montcalm. L'année suivante, la France offre à la ville de Québec une réplique de ce monument qui représente l'"Ange de la Renommée" qui soutient Montcalm au moment où il fut blessé à mort. On choisit un emplacement près du parc des Champs-de-Bataille que l'on baptisa Place Montcalm (à l'ouest de l'hôtel Loews Le Concorde).

Aménagement et mise en valeur (1912- )

Frederick G. Todd, architecte paysagiste américain, est engagé par la CCBN pour faire l'aménagement du parc des Champs-de-Bataille, ce qui en fait le premier architecte paysager résidant au Canada. M. Todd était un élève de Frederick Law Olmstead, concepteur de Central Park, et avait déjà fait un réseau de parc à Ottawa ainsi que le Lac des Castors au Parc du Mont-Royal. M. Todd propose un concept qui marie le style anglais (plate-bandes sinueuses, plantations d'allure naturelle, etc..) et le style français (arrangements symétriques, arbres en rangée, etc..) afin d'honorer la mémoire des soldats morts des deux côtés. Les acquisitions de terrains et les aménagements se sont généralement faits entre 1908 et 1954.

Réservoir municipal (1931-1936)

Il y eut de gros incendies dans la basse-ville à la fin du siècle dernier. On n'arrivait pas à maîtriser les flammes dû en partie au manque d'eau et de pression. L'administration de la ville demande donc à la CCBN la permission d'enfouir sous terre deux réservoirs, pouvant contenir au total 33 millions de gallons d'eau, à un des points les plus élevés des Plaines. Ces travaux d'envergure s'inscrivent dans la foulée qu'ont entrepris les différents paliers de gouvernement pour employer le plus de main-d'oeuvre possible afin de contrer la crise économique qui s'abattait sur la population. Encore aujourd'hui, c'est dans ce réservoir que les citoyens de Québec prennent leur eau potable. À la surface du réservoir on peut apercevoir des structures métalliques en forme de champignon: ce sont des bouches d'aération.

Musée du Québec (1934)

Le Musée du Québec a ouvert ses portes au public en 1933. Son administration relève du gouvernement provincial.

Station météorologique (1935)

Située au 385 avenue Wilfrid Laurier depuis la démolition de l'Observatoire astronomique de Québec en 1936, le bâtiment sert aujourd'hui de résidence au commandant de la base des Forces canadiennes de Valcartier.

Congrès eucharistique (juin 1938)

Pendant quatre jours, des centaines de milliers de fidèles prirent part au premier Congrès eucharistique national où toutes les provinces ecclésiastiques du Canada étaient représentées. La messe de nuit a rassemblé à elle seule plus de 65 000 fidèles sur les Plaines où 150 prêtres distribuèrent la communion. Le reposoir de quarante mètres de haut est demeuré un attrait touristique pendant tout l'été. Le Saint-Père s'était alors adressé aux fidèles en direct par la magie des ondes. Plusieurs témoins croyaient à un miracle!

Construction du bureau d'administration de la CCBN (1940-1941)

Jusqu'à ce jour, les bureaux d'administration de la CCBN étaient situés sur la rue St-Pierre en basse-ville et sur la rue Cook dans le Vieux-Québec. Le terrain choisi pour les nouveaux bureaux se trouve au coin des rues de Bernières (390) et Taché à l'extrémité ouest du jardin Jeanne d'Arc.

Baraques militaires (1940-1951)

Les baraques ou huttes militaires ont été construites pour loger les soldats canadiens et les prisonniers de guerre allemands au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. Elle devaient être détruites à la fin des hostilités mais à cause de la crise du logement qui sévissait à Québec à ce moment-là, la ville a demandé à la CCBN d'y loger quelques familles nécessiteuses. Les baraques ont abrité jusqu'à 126 familles en même temps. L'agglomération que l'on surnommait "Punaises-ville" ou "Faubourg dé la misère" comprenait une école, une chapelle et un hôpital. Au fur et à mesure que les familles étaient localisées ailleurs dans la ville, les baraques désaffectées étaient démolies. La dernière baraque disparut en 1951. La CCBN pu ainsi parachever son projet d'aménagement.

Société Royale d'astronomie du Canada (1941-1962)

On installa une lunette de Foucault sur le toit de la tour Martello no 1. Le soir, par temps clair, le grand public pouvait donc admirer les étoiles pour 1$.

Mandat actuel du parc des Champs-de-Bataille

La Commission des champs de bataille nationaux(CCBN) est un organisme fédéral régi par la loi administrative des établissements publics et représenté au parlement par le ministre du Patrimoine canadien. Un conseil d'administration, composé de bénévoles nommés par le gouverneur en conseil,  décide des grandes orientations de la Commission. 

Le parc des Champs-de-Bataille est le plus grand parc à Québec. Il est l'un des plus grand parc urbain au monde.

Le Parc comprend: 254 acres (ou 103 hectares) de terrains, plus de 6000 arbres répertoriés, plus de 50 canons historiques, 17 km de routes et de sentiers, une dizaine de bâtisses administratives, 16 monuments, 3 tours Martello, 2 parcs, 2 terrasses,  1 pavillon de services, 1 kiosque à musique, 1 fontaine, 1 cadran solaire sans oublier le mobilier du Parc (plus de 600 bancs, 355 lampadaires, 250 tables à pique-nique, 200 poubelles, etc.). Pour gérer le tout, la CCBN compte différents services : l'administration, les affaires institutionnelles, la Sécurité, les serres et l'entretien, l'animation et l'histoire, l'accueil et l'information, les communications et la production culturelle et patrimoniale.

Jardin Jeanne-d'Arc

C'est un jardin de type classique qui contient plus de 150 espèces de plantes annuelles, vivaces et bulbeuses. Dessiné en 1937 par Louis Perron, ce jardin rallie le formel (style français: maçonnerie symétrique) et l'informel (style anglais: plate-bandes sinueuses). Il est entretenu de mai à octobre.

Monument Jeanne-d'Arc

Ce monument, inauguré le 1er septembre 1938, a été donné par un couple d'Américains tombés sous le charme de Québec et fascinés par le récit qu'on leur a fait des batailles. Pour les donateurs, Jeanne d'Arc est le symbole du courage et de la témérité. L'auteur de la statue est Mme Anna Hyatt Huntington. Il existe 3 autres répliques de cette statue: Blois (France), Gloucester (Massachussetts) et San Francisco. L'original se trouve à New York.

Tour Martello - historique

L'origine des tours Martello est le Cap Mortella en Corse où les Britanniques ont tenté de s'emparer d'une tour semblable en 1793. Ce n'est que l'année suivante qu'ils réussirent mais seulement en installant l'artillerie à terre et en faisant un tir systématique. Impressionnés par l'efficacité de leur architecture, les Britanniques adoptèrent les tours pour leurs possessions de par le monde et en construisirent 194 pendant la Guerre napoléonienne. Seize tours ont été construites au Canada dont 4 à Québec.

Tour Martello - architecture

Construites presqu'en ligne droite, elles sont parallèles aux murs de fortification de la ville et se flanquent mutuellement. Le mur ouest, exposé à l'ennemi, est plus épais alors que le mur est, plus mince, pouvait être détruit à partir des fortifications de la ville en cas de prise par l'ennemi. Les plus grandes tours (2 et 3) pouvaient abriter 20 hommes alors que les plus petites (1 et 4), pouvait en abriter 12. Les garnisons se relayaient à chaque lune (1 mois). Les tours Martello ont subi une restauration majeure en 1992-93. On choisit alors de refaire les toits pour les mêmes raisons qu'en 1823: protéger la maçonnerie ce qui a également l'avantage de donner un étage de plus pour les expositions.

Tour Martello no 1 (surplombe le fleuve St-Laurent)

Pendant plusieurs années, elle servit de support à un réservoir d'eau pour l'Armurerie Ross. Acquise par la CCBN en 1936, elle abrite depuis 1994 une exposition sur le génie militaire et l'architecture des tours Martello.  Aujourd'hui, il est possible d'effectuer la visite "Garde-à-vous, artilleur de la tour Martello".

Tour Martello no 2 (coin des avenues Taché et Wilfrid Laurier)

Acquise en 1923, elle propose une exposition sur l'astronomie et la météorologie ainsi qu'un film intitulé "Le langage de la nuit".

Tour Martello no 4 (rue Lavigueur, quartier St-Jean-Baptiste)

De 1892 à 1906, elle fut habitée par un agent de la paix et sa famille qui servait de gardien à la tour. La CCBN en a fait l'acquisition en 1910. Cette tour est fermée au public.

Parc et monument des Braves

Le parc des Braves a environ 15 acres de superficie et est relié au parc des Champs-de-Bataille par l'avenue des Braves. Il commémore la bataille de Ste-Foy. En 1852, on découvrit des reliques de la bataille de Ste-Foy. Deux ans plus tard, on fit une tombe commune et on organisa une procession funéraire appelée la translation où assisteront près de 25 000 personnes. L'année suivante, la Société St-Jean-Baptiste fit ériger un piédestal et une colonne dessinés par Charles Baillairgé. On retarda la cérémonie de dévoilement de quelques jours afin d'inviter l'équipage de la Capricieuse, le premier vaisseau français à mouiller le port après la Conquête. A bord du bateau se trouvait l'oncle de l'empereur Napoléon III, Jérome-Napoléon Bonaparte, qui se fit un devoir, de retour en France, de faire parvenir une statue de Bellone, déesse romaine de la guerre, que l'on installa au sommet de la colonne en 1861. Le Parc et le monument ont été acquis par la CCBN en 1908.

Avenues des Braves et de Laune

La rue, les lampadaires (exclusifs au Parc), les fleurs et les arbustes jusqu'aux trottoirs appartiennent à la CCBN. En 1908, les propriétaires qui voulaient s'y construire devaient assurer la CCBN que la valeur minimale de leur résidence était supérieure à 9 000 $.

Côte Gilmour

Cette côte fait le lien entre la haute-ville et la basse-ville.

Collection Price

Dix pièces d'artillerie ont été léguées à la CCBN en 1913 par la succession de H.M. Price. Neuf se retrouvent devant la terrasse Grey et le dixième, trop fragile pour rester à l'extérieur, a été restauré et est conservé à l'intérieur. La collection comprend des pièces britanniques et françaises dont la plus ancienne provient d'un navire de la flotte de Walker, échoué à l'Ile-aux-oeufs en 1711.

Autres pièces d'artillerie

Trophées de guerre allemands : 7 pièces d'artillerie allemandes capturées à l'ennemi par les Forces canadiennes durant la Première Guerre Mondiale sont disséminées sur le site.

Mortiers : 3 mortiers se retrouvent aux abords du monument Garneau et 4 autres sur le monument des Braves. Avec sa bouche pointée vers le haut, le mortier servait surtout à lancer des projectiles par-dessus les fortifications.

Carronnades : les carronnades (environ 30) localisées sur le terrain des sports tiennent leur nom de leur lieu de fabrication: l'usine Carron en Écosse. Ces pièces d'artillerie garnissaient les ponts des nombreux bateaux qui arrivaient à Québec. Ceux-ci étaient délestés avant d'être remplis de bois qu'ils ramenaient en Grande-Bretagne. Avec leur tir à moyenne et courte portée, la carronnade est dite une arme "antipersonnelle" puisque conçue pour attaquer et blesser les individus.

Canons : 4 canons se retrouvent sur le territoire de la CCBN. Avec son tir à longue portée, elle servait à tenir l'ennemi à distance et à faire des brèches dans les fortifications.

Monument Garneau

Il rend hommage au premier président de la CCBN (1908-1939). Il fut inauguré le 7 septembre 1957. Le monument est une oeuvre de Raoul Hunter, ancien caricaturiste au journal "Le Soleil".

Monument de Wolfe

En 1790, Samuel Holland, arpenteur-géomètre officiel du gouvernement dans la colonie, fit installer un monument à l'endroit où le général Wolfe est décédé, pour remplacer la pierre qui avait été roulée par un officier présent à la bataille. Ce monument fut le premier à être érigé à Québec. En 1832, le gouverneur lord Aylmer fait ériger une colonne où on ajouta, en 1849, un casque et une épée antique. Ce monument a été détruit plusieurs fois, celui qui est présentement en place est le cinquième.

Puits de Wolfe

Situé au nord-est du monument Wolfe, ce puits aurait servi à abreuver le général agonisant tout près. Les pères Dominicains ont restauré le puits en 1931 et l'ont offert à la CCBN en 1942.

Croix du Sacrifice

L'inauguration de ce monument a eu lieu le 1er juillet 1924 à la mémoire des 60 000 canadiens morts lors de la Première Guerre Mondiale. Depuis, à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de chaque année, on refait la même cérémonie: c'est le Jour du Souvenir.

Terrasse Grey

Nommée ainsi en l'honneur de Earl Grey, Gouverneur général du Canada de 1904 à 1911, qui a supporté la création du parc des Champs-de-Bataille.

Plaques commémoratives

Vingt-deux plaques en bronze, réparties sur les deux parcs et installées en 1924 rapellent des événements (les batailles, les fêtes du Tricentenaire, le Congrès eucharistique, la Confédération canadienne); des personnages (George VI, Frontenac, les Hurons) et des lieux (citadelle temporaire).

Fontaine du Centenaire

Elle fut inaugurée le 30 octobre 1967 pour commémorer le centenaire de la Confédération canadienne.

Kiosque Edwin-Bélanger

Inauguré en 1993, ce kiosque résulte d'une collaboration avec la ville de Québec. Entre 20 et 30 spectacles y sont présentés gratuitement durant l'été représentant plusieurs styles : musique classique, opéra, jazz, chanson populaire, chorales et harmonies sans oublier les auteurs-compositeurs-interprètes.

Cadran solaire

Conçu par M. Rafael Sanchez, arpenteur-géomètre, et inauguré à l'été 1997, ce cadran solaire est probablement le seul au monde à être à ;'heure avancée de l'Est. Il est entretenu par l'Université Laval.

Pavillon des services

​Ouvert depuis 1994, le pavillon est ouvert à l'année et abrite un casse-croûte, une boutique et des toilettes. Ce pavillon peut être loué par des groupes qui recherchent un endroit original pour tenir leur activité amicale, familiale ou professionnelle.

Terrasse St-Denis

Cette terasse est situé à l'extrémité est de la Citadelle et surplombe la terasse Dufferin et le Château Frontenac. Les glacis appartiennent à la citadelle mais sont entretenus par la CCBN.

Service de police

La CCBN possède son propre corps policier qui veille à faire respecter les règlements du Parc, la nuit comme le jour, l'été comme l'hiver. Depuis l'été 1995, la patrouille à cheval est revenue sur les Plaines; leur rôle en est un plus de relation publique que de sécurité.

Les serres

Tous les plants (environ 100 000 par année) nécessaires à l'aménagement du jardin Jeanne-d'Arc, des mosaïcultures aux pieds des monuments, des jardinières et des différentes plates-bandes sont produits dans les serres du Parc.

Le terrain des sports

Le terrain des sports est le grand dégagement qui se trouve devant le Musée du Québec. On y retrouve des installations permanentes pour le base-ball, le football, le soccer, le volley-ball, la pétanque et depuis tout récemment pour le patin à roues alignées.

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